mardi 25 mai 2010

Mardi 25 Mai: Retour dans Ma Ville

Ucluelet
Lever à 9h45, une chambre à rendre à 10h, je suis donc encore en retard. Mais l’auberge étant loin d’être pleine on ne me presse pas.
Je range donc tranquillement mes affaires et descends au rez de chaussée voir mes mails pour savoir si mes hôtes de Vancouver peuvent m’accueillir de nouveau ou pas ce soir.
Ouf, c’est bon ! Je suis contente d’aller les revoir, ils me manquent. Et Vancouver aussi. C’est Ma Ville. J’attends Claudia pour dire au revoir avant de partir (toujours sous la pluie). L’Île de Vancouver me laissera de bons souvenirs. Plein de beaux paysages, de chouettes rencontres (même avec les ours) et une initiation à l’autostop.

Je commence donc à faire du stop pour Nanaimo, et à peine le pouce levé, la première voiture passant, s’arrête ! Ils me disent aller à Port Alberni, je leur dit que c’est parfait, car sur mon chemin. Ca me rapprochera du but. Nouveau record, donc. 15 secondes d’attente pour 3 heures de route et 170km. Je vais mettre beaucoup moins de temps qu’à l’aller ! Et en plus on a vu un ours sur le bord de la route.
C’est un couple vivant à Duncan qui a passé deux jours à Tofino/Ucluelet et qui rentre. Ne sachant pas où est Duncan, je ne sais pas trop où ils vont me déposer. Port Alberni, à priori. Mais finalement non, ils passent vers Nanaimo, Duncan étant après. Ils me déposent donc devant le quai pour le ferry ! Très gentils, parce qu’ils n’avaient pas prévu normalement de rentrer dans la ville.

On se quitte et je vais acheter mon billet. Il est 13h30, soit 2h30 après avoir levé le pouce à Ucluelet. Et toc, Greyhound ! Des sous et du temps d’économisés.
Le prochain ferry est dans 1h30.

En attendant le bateau, je me fais le luxe d’acheter un chocolat chaud (après tout je n’ai pas eu à payer de bus, je peux bien m’offrir ça pour fêter le miracle de l’autostop).
Le temps passe vite, et il est déjà temps d’embarquer. Je me pose sur ce que je pensais être l’avant (la proue, pour les intimes) du bateau, au restaurant juste en face des fenêtres (sans y manger pour autant. Un chocolat chaud à quai, c’était tout le luxe que je pouvais m’offrir).
De la fenêtre, je crois voir Pascal, l’Allemand que j’ai rencontré à l’auberge de jeunesse de Ucluelet. Je lui envoie un SMS (ce qui évidemment, me prend beaucoup de temps) pour être sûre que c’est bien lui, et pour pouvoir le retrouver sur ce grand bateau. Il serait capable d’aller se planquer dans un canot de sauvetage !
On se retrouve sur le pont supérieur du navire, et on fait la traversée ensemble. Nous tentons de faire des photos du paysage, mais cela s’avère difficile, voire impossible, à cause du vent qui empêche de ne pas bouger et rester stable. Presque du vent de tempête, ce fut (comme l’aurait dit Yoda, ou bien Pascal en Allemand).
Mais le paysage, malgré le mauvais temps, est magnifique. Et l’arrivée sur Vancouver me rappelle à quel point j’aime cette ville, et le fait d’y retourner. Non pas que je sois contente de quitter l’Île, au contraire, mais Vancouver, c’est Ma Ville !


Vancouver
On débarque, après avoir vu un dauphin sur le parcours. Je paie le bus à Pascal qui n’a pas de monnaie, et il m’invite à manger (goûter, vu l’heure) des sushis à Granville St.
On arrive là-bas et je mange pour la première fois des sushis. Je ne suis pas fan. Mais au moins maintenant j’ai essayé.

Après 18h, on repart car je ne veux pas arriver trop tard chez Emma et Lloyd : ils me manquent et je ne veux pas qu’ils m’attendent.
Mon ticket ayant expiré à la station de métro de Yaletown/Richmond, je finis à pieds plutôt que de prendre le bus (ce n’est pas si loin et il fait plus beau ici qu’à Ucluelet !)
C’est à cette même station que j’ai débarqué le 15 mai, et donc découvert Vancouver. C’est donc un endroit plein de bons souvenirs : introduction à Vancouver.

Il fait beau, je connais le chemin (à force), donc la marche ne me soucie pas (malgré mon sac à dos, que j’ai nommé Fardeau).
En chemin je rencontre une dame et on discute. Le sac à dos fait parler ! Elle voyage elle aussi, et sa fille habite à Marseille. Sa famille est d’origine française (il y a fort fort longtemps), et a fait parti des pionniers de la vallée de l’Okanagan.
Je lui parle de Couchsurfing, et ça l’intéresse car elle aimerait héberger des gens. Je lui ai donné l’adresse du site et repars toute fière d’avoir initié quelqu’un à Couchsurfing !
On se sépare devant l’immeuble de Lloyd et Emma. Elle arrive quelques minutes plus tard, et quand je la revois, je suis très heureuse d’être de retour. Vraiment !

On monte, on « bouine », on se raconte la semaine passée. Lloyd arrive du boulot et on mange des pierogies (spécialité Ukrainienne/Polonaise).

On termine la soirée par un de leurs films préférés : « Killer Clowns from Outer Space ». Un film tellement ridicule qu’il en est drôle. De la grosse série Z.
Je me demande juste si c’était vraiment sensé être drôle au départ…
Donc après ce film cauchemardesque, dodo.




La pensée du jour : Déjà 11 jours depuis l’arrivée au Canada… Le temps passe vraiment très vite et j’ai intérêt à me dépêcher un peu si je veux arriver dans les Rocheuses pas trop tard.

Et pour de vrai on est le 11 décembre, le parasite retrouve son hôte demain !!!

1 commentaire:

Merci !