Dimanche 16 Mai: À la découverte de Vancouver

Vancouver

Après être restée éveillée 26 heures, je passe une bonne nuit et me réveille pourtant avant mes hôtes, à 9h. J’appelle papa-maman du balcon (pour ne pas réveiller les gens qui dorment, et aussi pour profiter de ce beau soleil, et de la vue sur la mer et les montagnes). Je m’y installe ensuite pour écrire dans le Cahier Rouge en attendant que mes hôtes se lèvent.
Ce qui se produisit vers 10h. Ils me montrent alors sur une carte les endroits à aller visiter, parce que même si j’avais rêvé d’aller à Vancouver, je n’avais aucune idée de quoi aller visiter ! J’aime les villes en errant simplement au hasard des rues.
Je pars donc aller explorer le coin, en commençant par longer la côte, jusqu’à l’Inukshuk, symbole de Vancouver et à fortiori, celui des JO de cet hiver !
Il fait beau, donc la météo qui m’avait annoncé une semaine de pluie s’est un peu trompée, et tant mieux ! Et à chaque pas que je fais, je deviens de plus en plus amoureuse de cette ville. Les gens se promènent, profitent de leur ville, de leur Océan Pacifique, de la vue sur les montagnes, de leur Park, et ils sont aimables. La politesse canadienne n’est pas une légende infondée.

J’arrive à Denman Street, de style typiquement nord américain, en joli. Puis la côte nord de West End, où on voit les montagnes enneigées, la mer, un petit port de plaisance avec des bateaux (normal), des hydravions, des avirons. Je longe l’eau jusqu’à Canada Place, avec le fameux bâtiment à voiles, qui sert de ponton pour les gros bateaux de croisière.
 
Je vais pratiquer mon sport favori : l’exploration de l’office du tourisme pour piller des prospectus qui ne serviront qu’à alourdir mon sac à dos, et au retour, prendre la place dans un placard. J’en ressors un peu plus lourde, et me dirige au hasard des rues en espérant trouver Robson Square. Je trouve, mais ne mets pas de temps à me perdre, ce qui ne m’embête pas le moins du monde. Je flâne au soleil, profite de la ville, d’un joli camion de pompiers bien brillant tout beau comme on en voit dans les films, et de plein de coins sympas.

Porte de Chinatown

Je me retrouve finalement à Chinatown, qui n’est pas très grand (une rue, principalement, et on m’a déconseillée d’aller n’importe où dans ce quartier). Je prends ensuite un bus pour Main Street, que j’explore un peu, puis rembarque dans un autre bus pour Commercial Drive (que j’ai eu du mal à trouver).
Je me suis un peu dépêchée parce qu’on était sensés se retrouver avec Emma et Lloyd, pour manger une glace italienne dans le quartier. J’essaie de les joindre avec mon (fichu) téléphone avec la carte sim US exprès pour le Canada, qui m’aura plus embêté qu’autre chose, en vain. Impossible de les joindre, donc j’abandonne. J’essaie de rentrer à l’appart pour voir s’ils y sont. Je mets un petit bout de temps avant de trouver les bons bus et les prendre dans le bon sens (heureusement qu’ils m’avaient prêté leur carte de bus non nominative pour la journée !)
Ils ne sont pas chez eux donc je repars –en oubliant de laisser un mot. Hésitant entre aller à Stanley Park où le stade des JO. Manquant un peu de temps, je vais au plus près, donc le parc, jusqu’à Second Beach, où il y a une piscine extérieure le long de la mer (gratuite !).
Je me dirige vers le Lost Lagoon, en traversant un magnifique jardin de rhododendrons (j’ai choisi la bonne saison pour venir !), aperçois des écureuils, des bernaches, et je tombe sur le lac que je cherchais. Un beau lac en plein milieu de la ville, calme, avec vue sur les montagnes. Des cygnes, un raton laveur… vivant !
Pour la petite histoire, j’étais allée au Canada, en Ontario, pendant 3 mois en 2004 pour y apprendre l’Anglais. Et les seuls ratons laveurs que j’ai pu voir alors, étaient tous écrasés sur la route. Pas une fois j’ai pu en voir un vivant. Donc je suis contente d’avoir pu le faire ici, à Vancouver, 6 ans après.

Le temps passant et ne voulant pas faire attendre Lloyd et Emma, à qui j’ai techniquement posé un lapin involontairement, je fais demi-tour direction leur appartement. Je m’arrête au Safeway pour y acheter des vivres, et je découvre à quel point Vancouver est cher… Et ne sachant alors pas que Safeway est une chaine de supermarchés, je suppose que c’est un truc chic, pour me rassurer. J’en ressors avec les ingrédients de mes pâtes à la bolognaise (sans fromage). 4$ pour un paquet pâtes… Comment font les étudiants ici ???

J’arrive chez eux il est 19h (enfin, 7 pm ici !), et heureusement ils ne sont pas là en train de m’attendre, mais arrivent 10 minutes plus tard. Apparemment eux aussi ont tenté de me joindre sans succès. Lloyd cuisine un truc très bon : steak, avec tomates-cerises cuites et avocat cru. A refaire plus tard !
Au final, on repart dans la soirée manger la fameuse glace près de Commercial Drive. La Casa Gelato, tenue par des Italiens et avec des peintures murales rigolotes et bien kitch. Un choix de glaces Italiennes délicieuses, que l’on peut goûter avant de choisir (près de 200 parfums, ça ne facilite pas la vie des gens indécis !). J’opte pour une des 4 glaces à la menthe. Miam ! Mais pas donné (là encore, on est à Vancouver).
On arrive à récupérer un bus, on rentre, regarde des vidéos marrantes sur Youtube, et dodo !

La pensée du jour : Une bonne glace Italienne avec deux personnes géniales, dans une ville que j’adore, et avec le soleil. La vie peut être belle quand elle veut !